Formes seconde

La collection incontrôlable

Les résonances du rhizome numérique dans le monde réel seront nombreuses et polymorphes. L’ambition de Lose Control-Neverending Rhizome – mais est-ce le fruit d’un atavisme dû à l’habitude ou le besoin de travailler en présence d’autres êtres humains, ou les deux ? – l’ambition de cette initiative est aussi de générer de nouvelles formes performatives idéalement inédites et de formes éditoriales hybrides créant ainsi une collection incontrôlable labellisée LCNR.

Cette collection fonctionnera comme un système a-centré non-hiérarchique. Chaque artiste pourra décider s’il le juge opportun de faire émerger dans le réel, sous la forme de son choix, un fragment du rhizome numérique. Chaque artiste pourra solliciter les ressources financières ou les réseaux de Lose Control-Neverending Rhizome et ainsi produire un élément de la collection. Chaque artiste aura la possibilité d’être lui-même une ressource : en fonction de ses connaissances et de son réseau, il pourra inciter Lose Control-Neverending Rhizome à trouver des fonds auprès d’institutions spécifiques à son champ artistique.

Droits

Les artistes sont les propriétaires des droits de leurs œuvres composées par les lignes du rhizome numérique. Ils s’organisent entre eux quant à la clé de répartition pour la déclaration des œuvres auprès des sociétés de gestion de droits d’auteurs de leur pays. Le rhizome numérique est protégé par une licence de Creative Commons CC. BY 4.0

 

Les artistes en participant à Lose control – Neverending Rhizome peuvent renoncer collectivement à ce qu’une œuvre à laquelle ils ont collaboré soit diffusée sur le rhizome numérique ou dans le monde analogique

Le caractère principal du système a-centré, c’est que les initiatives locales sont coordonnées indépendamment d’une instance centrale.

Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme et Schizophrénie, Mille Plateaux, Les Éditions de Minuit, coll. Critique, 1980, p27, note 14